CONTENU
1. CONTEXTE.. 2
2. POPULATION.. 2
2.1 Les chiffres de population. 2
2.2 Taux de croissance de la population. 2
2.3 Structure d’âge. 2
2.4 Ratio entre les sexes. 2
2.5 Espérance de vie. 2
2.6 Groupes Ethniques. 2
2.7 Langue. 2
2.8 Religion. 2
2.9 Education. 2
2.10 Santé. 2
3. ECONOMIE.. 3
3.1 Derniers indicateurs économiques. 3
3.2 Perspectives annuelles. 4
3.3 Secteurs porteurs. 4
3.4 La croissance économique. 5
3.5 Inflation. 6
4. GOUVERNEMENT ET POLITIQUE.. 6
4.1 Structure politique. 6
4.2 La stabilité politique. 7
4.3 Election Watch. 8
4.4 Relations internationales. 8
5. TRANSPORT ET COMMUNICATIONS. 8
5.1 Routes. 8
5.2 Chemins de fer8
5.3 Ports. 9
5.4 Aéroports. 9
5.5 Télécommunications. 9
6. INVESTIR AU BURKINA FASO.. 9
6.1 L'ouverture à l'investissement étranger10
6.2 Conversion et politiques transfert10
6. 3 L'expropriation et l'indemnisation. 10
6.4 Règlement des différends. 10
6.5 Exigences de performance et des mesures incitatives 10
6.6. Non discrimination des étrangers. 11
6.7 Droits de propriété. 11
6.8 Des droits et garanties. 11
6.9 La transparence du système réglementaire. 12
6.10 Des marchés financiers efficaces et des investissements de portefeuille 13
6.11 Stabilité politique. 13
6.12 Corruption. 13
6.13 Accords bilatéraux d'investissement13
6.14 Travail14
6.15 Zones commerciales étrangères / ports francs 14
6.16 Les principaux investisseurs étrangers. 14
6.17 Création d'une entreprise. 15
7. RESUME DU RISQUE PAYS. 16
7.1 Le risque souverain. 16
7.2 Le risque de change. 16
7.3 risque du secteur bancaire. 16
7.4 Le risque politique. 16
7.5 Risque de la structure économique. 17
8. SE RENDRE AU BURKINA FASO.. 17
8.1 Compagnies aériennes. 17
8.2 Visa. 17
8.3 Hôtels. 18
8.4 Santé – Préventions. 19
8.5 Services médicaux. 19
8.6 Agenda des manifestations culturelles. 20
8.7 Jours chômés, fêtes légales. 20
8.8 Moyens de paiement20
9. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES. 20
Ancienne colonie française, la Haute Volta créée en 1919 obtient son indépendance le 05 août1960. Le 04 août 1984 elle devient Burkina Faso qui signifie « la patrie des hommes intègres ». Le Burkina Faso a connu une histoire politique mouvementée caractérisée par l’alternance entre régimes d’exception et régimes constitutionnels. Avec l’adoption par référendum de la constitution du 02 juin 1991, le Burkina Faso entre dans l’ère de la démocratisation. Depuis lors le Burkina Faso présente une stabilité permanente et confirme son statut d’Etat démocratique en Afrique de l’ouest. Il participe avec une réussite remarquable aux différentes médiations en matière de maintien de la paix et de la stabilité de la sous région ouest africaine.
Depuis le début des années 90, le Burkina Faso est dans une dynamique de réformes en vue de libéraliser l’économie et de promouvoir le secteur privé comme acteur principal du développement. Le Burkina Faso est situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, avec une superficie de 274.200 km², sa capitale est Ouagadougou et la langue officielle le français la monnaie utilisée est le Franc CFA
En 2013, la population du Burkina Faso est de 17,8 millions d’habitants avec une densité au km2 de 64,9 habitants.
Le nombre de réfugiés résident au Burkina Faso s’élève à 50 000 (Maliens) déplacé au nord du pays.
3,07 % (2012).
Au Burkina Faso (2012) :
- 45,7 % de la population a moins de 15 ans,
- 51,8% de la population est comprise entre 15 et 64 ans,
- 2,5% a plus de 64 ans.
Hommes : 48%
Femmes : 52%
Espérance de vie en général de 54,43 ans
Le Burkina Faso compte plus de 60 ethnies, les principales sont :
- Mossi 48,6%
- Peul 7,8%
- Gourmantché 7 %
- Bobo 6,8 %
- Bissa – Samo 6,5%
- Gourounsi 6%
- Dagari-Lobi 4,3%
- Bwa (bwamu) 3%
- Senoufo-Marka-Dioula 2,2%
- Autres 7,8%
Réside également au Burkina Faso une communauté étrangère composée de :
- Africains
- Européens
- Arabe
La langue officielle est le français.
Les langues nationales sont :
- Mooré
- Dioula
- Fulfuldé
Les principales religions pratiquées au Burkina Faso sont :
- L’Islam 60 % de musulmans
- Le Christianisme 23,2 % de chrétiens
- La religion traditionnelle 15,3 %
- Autres religions 0,6%
- Sans religion 0,4 %
Le taux brut de scolarisation est passé de 77,6% en 2011 à 79,6% en 2012.
Dans le cadre des OMD le Burkina Faso ambitionne d’atteindre un taux d’alphabétisation de 60% de la population en 2015.
Le système de santé au Burkina Faso s’exerce au sein de structures sanitaires publiques et privées tels que les hôpitaux, les centres hospitaliers régionaux, les centres de santé et de promotion sociale. Il vient de se doter d’un hôpital de référence sous régionale (centre hospitalier universitaire Blaise COMPOARE).
Pour promouvoir le secteur le gouvernement a adopté un plan national de développement sanitaire et entretient aujourd’hui des concertations en vue de la mise en place d’une assurance maladie universelle.
Le Burkina Faso est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont il, abrite le siège. Il travaille pour une plus grande intégration régionale avec un tarif extérieur commun et une politique monétaire plus stable.
Les perspectives économiques en 2013 sont favorables et le taux de croissance prévisionnelle devrait se situer à 6.7 % voire au-delà contre 8.0 % en 2012. Le maintien de la tendance de la croissance à 6 à 8 % serait imputable au dynamisme des secteurs primaire et tertiaire, qui constituent les secteurs moteurs de l’économie. Le secteur primaire, tiré par les sous-secteurs agriculture vivrière (11.0 % du PIB) et de rente (3.5 % du PIB) ainsi que l’élevage (11.3 % du PIB), constitue le socle de l’économie. Les sous-secteurs susmentionnés impriment leur rythme aux secteurs secondaire et tertiaire. Aussi, la forte dépendance du secteur primaire aux aléas climatiques, constitue une source de fragilité pour les fondamentaux de l’économie. La production d’or, principal pilier du secteur secondaire, a connu une forte décélération en 2012 (0.7 %) contre une forte croissance de 39.4 % en 2011. Cette situation est due au retard enregistré dans la mise en exploitation de la mine d’or de Bissa Gold. Cette tendance à la stabilisation de la production devrait se corriger à partir de 2013, avec la hausse attendue de la production d’au moins 10.4 %. Les pressions inflationnistes seront contenues en 2013 à 2.2 %, en dessous du seuil de convergence de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMAO), contre 3.6 % en 2012.
Le Burkina Faso est engagé dans un programme d’accélération de la croissance économique. Il entend mettre en œuvre un nouveau modèle de croissance fondé sur les pôles de croissance, dont celui de Bagré qui représente le premier du genre. Il s’agit d’organiser la bonne exploitation des ressources naturelles notamment dans le domaine agricole, par un accroissement de la chaîne de valeur de certaines filières porteuses (produits de l’élevage, fruits et légumes, karité, sésame) à travers l’agro-business afin de réduire la forte dépendance du pays au binôme constitué par l’or et le coton.
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB en 2008 :
Agriculture : 34,1 %
Industrie : 26,5 %
Services : 39,3 %
Sur le plan économique, les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre des réformes structurelles sont reconnus et soulignés par les partenaires au développement (gestion des finances publiques, mobilisation des recettes fiscales, augmentation de la productivité du secteur coton, amélioration du climat des affaires)... Le Burkina Faso a atteint un niveau de performance économique appréciable qui mérite d’être consolidé. Les principales réformes économiques ont porté essentiellement sur la libéralisation du commerce et des prix, la privatisation des entreprises à capitaux publics et la révision de l’ensemble du dispositif législatif et réglementaire des affaires à travers l’adoption d’au moins 176 mesures depuis 2005.
Les stratégies adoptées par le gouvernement visent :
l’amélioration de l’environnement juridique des affaires et la mise en place d’une gouvernance au
profit de l’initiative privée,
la poursuite du désengagement de l’Etat,
le renforcement des capacités des entreprises,
le développement des institutions d’appui au secteur privé,
Le développement et le renforcement de la formation professionnelle de haut niveau,
Le développement du potentiel des secteurs agricole, agro-industriel et de l’élevage,
Le financement du secteur privé,
Le développement des infrastructures,
L’incitation à la création et à la sauvegarde des emplois,
Le développement du secteur minier.
Le Burkina Faso a opté de favoriser une croissance induite par le secteur privé. L’intervention du gouvernement dans ce cadre a permis la mise en œuvre de nombreuses réformes.
L’évolution des taux de croissance du PIB se présente comme suit :
Taux de croissance du PIB
Données économiques sur le Burkina Faso
Statistiques |
2008 |
2007 |
|
Indicateurs de base |
|
|
|
Taux de croissance du PIB en volume (%) |
4.2 |
3.6 |
|
Produit intérieur brut (USD million, prix courants) |
8,188 |
6,758 |
|
PIB par habitant ( USD courants) |
538 |
457 |
|
PIB par habitant (PPP) |
1,215 |
|
|
Balance commerciale (% du PIB) |
-9.6 |
-8.8 |
|
Exportations (f.o.b) |
8.5 |
9.1 |
|
Importations (f.o.b) |
18.1 |
18.0 |
|
Recettes totales avec dons (% du PIB) |
19.9 |
20.1 |
|
Recettes fiscales (% du PIB) |
12.3 |
12.5 |
|
Dons (% du PIB) |
6.5 |
6.5 |
|
Dépenses totales et prêts nets (% du PIB) |
26.3 |
25.8 |
|
Dépenses totales et prêts nets (USD million) |
215,378 |
174,211 |
|
Dépenses courantes (% du PIB) |
14.0 |
13.9 |
|
Salaires (% du PIB) |
5.5 |
5.8 |
|
Intérêts des dettes publiques (% du PIB) |
0.5 |
0.4 |
|
Inflation (%) |
9.3 |
-0.2 |
|
Taux de change (monnaie locale/USD) |
452.8 |
479.2 |
|
Masse monétaire (milliards monnaie local) |
893.0 |
|
|
Masse monétaire (% du PIB) |
25.2 |
|
|
Réserves de change, or exclu. En fin d’année (USD million) |
980.6 |
|
|
Economic growth
(% unless otherwise indicated) |
|||
2012 |
2013 |
2014 |
|
US GDP |
2.8 |
1.6 |
2.6 |
OECD GDP |
1.5 |
1.2 |
2.1 |
World GDP |
2.2 |
2.0 |
2.7 |
World trade |
2.4 |
3.7 |
5.2 |
Source: The Economist Intelligence Unit |
Inflation indicators
(% unless otherwise indicated) |
|||
2015 |
2016 |
2017 |
|
US CPI |
2.2 |
2.3 |
2.3 |
OECD CPI |
2.2 |
2.3 |
2.1 |
Manufactures (measured in US$) |
1.2 |
1.8 |
1.9 |
Oil (Brent; US$/b) |
107.3 |
103.8 |
97.0 |
Non-oil commodities (measured in US$) |
0.7 |
1.4 |
3.0 |
Source: The Economist Intelligence Unit |
Financial variables
(% unless otherwise indicated) |
|||
2015 |
2016 |
2017 |
|
US$ 3-month commercial paper rate (av; %) |
0.3 |
1.2 |
2.2 |
¥ 3-month money-market rate (av; %) |
0.4 |
0.9 |
1.3 |
¥:US$ (av) |
103.0 |
102.0 |
101.0 |
Rmb:US$ (av) |
6.13 |
6.07 |
6.03 |
Source: The Economist Intelligence Unit |
Agro-business
Le premier secteur d'activité est l'agriculture, qui représente 16.9 % du P.I.B et 80 % de la population active. Outre le coton (2° producteur d’Afrique), les cultures de sorgho, de mil, de maïs, d’arachides, de riz font vivre les zones agricoles. L’élevage, quant à lui, représente 25 % des recettes à l’export.
Bagré pole
Située à 240 Kms de la capitale, la zone de développement de Bagré accueille le premier pôle de croissance à vocation agro-industrielle du continent africain. Avec le plus grand barrage hydroélectrique du Burkina, 1,7 milliard de mètres cubes d’eau et une capacité de production de 16 MW d’électricité, Bagré dispose, dès maintenant, de plus de 30 000 ha aménageables sécurisés. La zone s’ouvre aussi sur les frontières avec le Togo, le Ghana, le Bénin et donne des possibilités d’investissements variées très importantes.
Bagré offre en plus un potentiel éco-touristique important. Tous ces éléments permettent ainsi de créer des conditions favorables à des investissements productifs et donc à grand intérêt pour les hommes d’affaires.
Energie
Suite à la libéralisation du secteur, les opportunités sont nombreuses :
Production d’énergie, notamment, à travers des formules de types BOT (Build – Operate and Transfert).
Investisseurs privés attendus dans la production d’électricité selon toute formule s’inscrivant dans le cadre du Partenariat Public-Privé.
Construction et exploitation de centrales solaires de moyenne et de grande capacité de production.
Construction et exploitation de centrales thermiques.
Installation d’unités de production ou d’assemblage de modules photovoltaïques.
Economie numérique
Les actions prioritaires 2013 du secteur sont :
Installation du réseau fibre optique sur l’étendue du territoire national.
Fonctionnement à partir de 2016-2017 du « backbone » national.
Création d’une technopôle pour favoriser le développement des services favorables aux télécommunications/TIC, la généralisation de l’utilisation des TIC dans tous les domaines socio-économiques (administrations, éducation, santé, commerce, monde rural,…).
Lancement de divers appels d’offres pour le renforcement des plateformes techniques du RESINA (Réseau informatique national de l’administration).
Cyber stratégies sectorielles (e-gouvernance, e-santé, e-éducation) à l’image de la plateforme e-conseil des ministres, pour renforcer l’efficacité des différents secteurs.
Secteur minier
Le domaine minier est ouvert à la libre entreprise. Toute activité minière sur une portion quelconque du territoire national burkinabè est soumise à la délivrance préalable de titres miniers par les autorités compétentes. L'acquisition de titre minier se fera sur la base de formalités claires, simples et transparentes. A condition techniques et financières égales, le principe du " premier arrivé, premier servi" sera utilisé.
Les titulaires des titres miniers sont tenus de soumettre et de respecter un plan de protection et de gestion de l'environnement.
Toute transaction relative au titre minier est libre ; soumise à l'autorisation préalable du Ministre chargé des Mines, elle est notifiée à l'administration fiscale.
Les titres miniers sont cessibles et transmissibles sans contraintes avec un minimum de formalités et sous réserve du respect des obligations en la matière.
L'Etat réaffirme le principe de sa participation gratuite n'excédant pas 10% dans les entreprises minières.
La recherche et l'exploitation des ressources minérales menées par les grandes, moyennes et petites entreprises mobilisant soit du capital burkinabé ou étranger sont encouragées par le gouvernement sans aucune discrimination.
Le permis de recherche confère un droit exclusif pour toutes les substances minérales concessibles demandées et se trouvant à l'intérieur du périmètre qu'il définit.
En cas de découverte d'un gisement exploitable, le permis de recherche conduit de plein au permis exclusif d'exploitation sous réserve du respect des obligations y relatives.
Les activités de recherches et d'exploitation sont soumises au paiement de divers droits, tels les impôts, redevances et taxes.
Un rapport portant sur l’évaluation des performances économiques sur la période 2007-2012 publié
par le Fonds monétaire international (FMI) le 20 août 2013, indique que le Burkina Faso réalise, depuis 2007, une croissance économique «au-dessus des normes régionales», atteignant 5,3% en
moyenne par an. Ce rapport est un document établit par des expertsindépendants et
constitue une véritable source d’informations sur les programmes de développement au Burkina Faso. En effet selon le FMI au cours des dernières années, le pays des hommes intègres est devenu un
grand exportateur potentiel d’or par rapport à d’autres pays d’Afrique subsaharienne et par rapport au volume de ses exportations.
La production d’or est passée de 754 kg en 2007 à 30,2 tonnes en 2012. Le rapport souligne que cette croissance s’applique sur l’ensemble des secteurs d’activités, et que l’inflation se situe à
un niveau moyen de 3%, un taux qui est en parfaite conformité avec les critères de convergences de l’UEMOA.
Par ailleurs au regard de ces performances, la FMI a décidé, en accord avec la Banque mondiale, d’amoindrir le risque de surendettement du Burkina Faso, car selon le document, «le changement de
notation pourrait conférer une plus grande souplesse au regard des conditions d’emprunt dans le dispositif actuel de plafonnement de la dette établi par le FMI et la Banque
mondiale».
Le taux d'inflation au Burkina Faso était de -0.70% en Août 2013 (taux rapporté par la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)). Le taux d'inflation moyen de 2000 à 2013 est de 2,73%, atteignant un niveau record de 15,10% en Juin 2008 et un creux record de -2.70% en Juin 2004.
Le contexte national burkinabè est marqué par une stabilité politique avec le fonctionnement régulier des institutions républicaines.
4.1 Structure politique
nom officiel
Burkina Faso
Forme de l'Etat
république unitaire
système juridique
Le système juridique est fondé sur le Code Napoléon et la constitution du 11
juin 1991.
Législateur national
Assemblée nationale, avec 127 membres élus pour cinq ans par le suffrage universel.
Chef de l'Etat
Le chef de l'Etat est le Président, élu au suffrage universel, pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.
Les élections nationales
Les dernières élections présidentielles ont eu lieu le 21 novembre 2010.
Les dernières élections législatives et municipales ont eu lieu le 02 décembre 2012.
La prochaine élection présidentielle aura lieu en 2015.
Le gouvernement national
Le président du Faso est le président du Conseil des ministres.
Les principaux partis politiques
- Le Congrès pour la démocratie te le Progrès (CDP)
- L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC)
- L'Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain (ADF RDA).
Le gouvernement issu des élections législatives de 2012
· Président : Blaise COMPAORE
Ministres délégués :
Organisations internationales auxquelles le Burkina Faso adhère
• ACP (Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
• BAD (Banque Africaine de Développement)
• UA (Union Africaine)
• CEDEAO (Communauté Economique des Etats
de l’Afrique de l’Ouest
• FAO (Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture)
• AIEA (Agence Internationale de l’Energie
Atomique)
• OACI (Organisation da l’Aviation Civile Internationale)
• CCI ( Chambre de Commerce Internationale)
• IDA(Association Internationale de Développement)
• BID (Banque Islamique de Développement)
• FIDA (Fond International pour le Développement de Agricole)
•SFI (Société Financière Internationale)
• FISCR (Fédération Interrnationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge)
• IOT (Organisation Internationale du Travail)
• FMI (Fonds Monetaire Internationale)
• IMSO (Organisation Internationale de Télécommunications Mobiles par Satellite)
• Interpol (Police Internationale)
• CIO (Comité Internationale Olympique)
• OIM (Organisation Internationale pour les Migrations)
• UIP (Union Inter Parlementaire)
• ISO (Organisation Internationale de Normaisation)
• ITSO (Organisation Internationale des Télécommunication par Satelite)
• UIT (Union Internationale des Télécommunication)
• ITUC (Confédération Syndicale Internationale)
• MIGA (Agence Multilatérale de Garantie des Investissements)
• MONUSCO (Mission de l’organisation des nations unies en république démocratique du Congo)
• OIC (Organisation Internationale du
• OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)
• OPCW (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques)
• UN (Nations-Unies)
• MINUD (Mission des Nations Unies et de l’Union Africaine pour le Darfour)
• CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement)
• UNESCO (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture).
Le Burkina Faso se singularise par son cadre macro politique global favorable, marqué par l’existence d’une gouvernance politique très avancée dont la qualité se reflète en termes de stabilité politique et institutionnelle, de cohésion sociale, de paix et de sécurité, et en termes d’élargissement continu des espaces de libertés.
la stabilité politique et institutionnelle que connaît le pays depuis bientôt plus de deux décennies, se caractérise par :
Le pays vit actuellement la plus longue période de stabilité politique et institutionnelle de son histoire, marquée par une quête permanente d’amélioration du processus démocratique, et surtout par l’organisation sans discontinuité :
Fort de sa stabilité politique et institutionnelle reconnue, le Burkina Faso participe activement aux différentes initiatives en matière de sécurité internationale et de restauration de la paix. Il joue un rôle d’intermédiation dans la recherche des solutions dans les conflits sous régionaux.
la paix, la sécurité et la cohésion sociale : Le Burkina Faso se caractérise par l’attachement des plus hautes autorités et des leaders communautaires et religieux à la préservation de la paix et à la recherche du consensus et de la conciliation. Il n’y a pas au Burkina Faso de conflits ethniques ou religieux. La cohésion sociale tire sa source de la culture de la tolérance et de la solidarité du peuple burkinabé.
La libre circulation des personnes et des biens est également garantie au Burkina Faso. Elle est actuellement une réalité reconnue. La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a d’ailleurs récompensé le Burkina Faso le 8 octobre 2010, pour ses efforts dans l’application « rigoureuse » des accords de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens ». En effet, elle a reconnu que le Burkina a procédé à l’élimination des tracasseries aux frontières (notamment les taxes illicites), à la limitation des points de contrôle et à l’entretien efficace de ses axes routiers qui garantissent la sécurité de tous les habitants de la communauté.
En outre, le pays dispose d’un système sécuritaire efficace qui garantit aux investisseurs privés, surtout étrangers, un climat rassurant dans lequel ils peuvent évoluer sans crainte, sans incertitudes et se déplacer en toute tranquillité.
Dans le souci de renforcer la démocratie et la gouvernance politique,
le Burkina a progressivement mis en place de nombreuses institutions démocratiques et des organes consultatifs. Ce sont essentiellement :
L’Assemblée Nationale ;
Le Pouvoir Judiciaire, garant des libertés individuelles et collectives :
Le Conseil Constitutionnel
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CPD) du président Blaise Compaoré a obtenu la majorité des sièges parlementaires (70/127) lors des élections législatives du 2 décembre 2012.
Les principaux rivaux du CDP, l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC), le parti, dirigé par Zéphirin Diabré, a remporté 19 sièges, et l'Alliance pour la Démocratie et le Rassemblement démocratique africain Fédération (ADF-RDA) a remporté 18. Le taux de participation a été de 45,6 pour cent et les observateurs ont signalé une élection largement libre et équitable.
Les modifications apportées à la constitution en 2000 indiquent que le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret et qu’il est rééligible une fois.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Blaise Compaoré ne cesse d’œuvrer pour l’avènement d’une société de justice, de progrès et de solidarité. Un combat qui trouve son prolongement dans les relations du Burkina Faso avec le reste du monde, avec une diplomatie qui veut porter les valeurs universelles de paix et de solidarité et promouvoir le multilatéralisme, comme réponse collective aux problèmes de l’humanité.
Ainsi le Burkina Faso œuvre à faire entendre sa voix sur toutes les grandes questions internationales. Il s’agit à travers cette option, de consolider la place du pays en Afrique et dans le monde, de contribuer à l’intégration régionale et continentale et de promouvoir la paix et la sécurité mondiale.
Le réseau routier s'est bien développé au Burkina Faso et les grands axes sont goudronnés. Par conséquent, l'autobus est devenu le moyen de transport le plus efficace. De nombreuses compagnies privées ont vu le jour (TCV, STAFF, Rakiéta …) et possèdent chacune leur réseau, leurs tarifs et leurs gares routières. En comparaison, le taxi-brousse est plus cher, moins confortable et sans aucune garantie d'horaire.
Le réseau ferroviaire dispose d'une ligne unique qui relie Ouagadougou à Abidjan via Bobo-Dioulasso en 24 heures. Depuis septembre 1995 la ligne est exploitée par un consortium privé, la Sitarail, composée majoritairement des groupes Bolloré et Maersk (tous deux présents dans les affaires maritimes)
Le Burkina Faso est un pays sans façade maritime. Mais il dispose de voies d’accès aux ports de la côte d’Afrique Occidentale sont :
- Port d’Abidjan (Côte d’Ivoire) : Accès ferroviaire ou routier
- Port de Lomé (Togo) : Voie routière
- Port de Téma (Ghana) : Voie routière
- Port de Takoradi (Ghana : Voie routière
- Port de Cotonou (Bénin) (Voir routière)
Le Burkina Faso dispose de deux aéroports internationaux à savoir ceux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. L’aéroport de Ouagadougou reçoit hebdomadairement plus de 34 vols, assurés par les compagnies Air Burkina, Air France, Air Ivoire, Royal Air Maroc, Air Algérie, Afriqiyah, Ethiopian’s Airline et Antrak Air (Ghana).
Le pays compte au moins une quinzaine d’aérodromes disséminés à l’intérieur du pays.
L’Etat burkinabè a par ailleurs lancé la construction d’un nouvel aéroport, situé à 35 km de
Ouagadougou qui vise à :
- mieux répondre aux normes de sécurité internationales et de sûreté ;
- améliorer la compétitivité de la plate-forme aéroportuaire de Ouagadougou ;
- renforcer le désenclavement du Burkina Faso ;
- participer au développement de la ville de Ouagadougou et à permettre une déserte efficiente du pays et de la sous-région.
Le secteur des télécommunications au Burkina Faso est représenté par 3 acteurs, L’ONATEL (Office National des Télécommunications) qui est une société nationale travaillant Dans le domaine des réseaux fixes et de la téléphonie mobile grâce à sa filiale qui est TELMOB. TELCEL et AIRTEL qui sont des opérateurs privés intervenant exclusivement dans le domaine de la téléphonie mobile depuis quelques années.
Le Burkina possède un code des investissements régissant le secteur. Avec une main d’œuvre abordable, un environnement politique, sociale et économique apaisé, un secteur bancaire et touristique efficace, le Burkina donne de bonnes raisons d’investir.
Le Burkina Faso offre d’énormes opportunités d’Investissements aux acteurs internationaux du monde des affaires en général et de l’Investissement privé en particulier. Pour la valorisation de ces opportunités, le Burkina Faso a adopté une politique nouvelle de développement visant à faire de l’agriculture, de l’agro-industrie, de la ressource humaine, du secteur des mines, des services et autres activités liées, les piliers essentiels de sa croissance développés autour des centres urbains ou des localités à fort potentiel spécifique, des pôles de croissance et de compétitivité, notamment :
- des pôles à dominante agro-pastorale ;
- des pôles à dominante industrielle et technologique ;
- des pôles à dominante de services ;
- des pôles à dominante minière ;
- des pôles de compétences basés sur des ressources humaines de haute qualité.
Le Burkina entreprend une révolution en faveur de l’investissement privé, en s’appuyant sur deux principaux vecteurs servant de support sur le plan des politiques économiques et des stratégies.
- Il s’agit d’abord de notre choix de l’approche pôles de croissance comme mode d’organisation intégrée de la production des biens et services dans le secteur agricole. Les pôles de croissance offrent un espace organisé et sécurisé du point de vue des droits fonciers et du point de vue de la maîtrise de l’eau.
- Il s’agit aussi de notre choix de mettre en œuvre en toute circonstance, le principe du Partenariat Public Privé qui permet d’ouvrir plus largement le champ d’intervention du secteur privé et de mettre à profit ses capacités techniques, financières et managériales de ces opérateurs.
Le Burkina Faso offre à tous les investisseurs étrangers mais surtout aux plus concluant une opportunité à investir dans bon nombre de secteurs potentiels. Avec l’existence d’un cadre macroéconomique durablement assaini et d’une gouvernance politique très avancée. Le Burkina Faso présente une stabilité politique et institutionnelle gage d’un bon développement économique. Pour cela, il s’est doté d’un Conseil Présidentiel pour l’Investissement composé de 30 membres désignés intuitu personae et issus du secteur privé national, du secteur privé étranger opérant au Burkina Faso et de membres issus des firmes et institutions transnationales. Le conseil a pour missions d’organiser la réflexion et de formuler des recommandations sur les questions se rapportant à la promotion et au développement des investissements privés, publics, nationaux et étrangers.
En plus, une Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a été créée en vue de représenter les milieux d’affaires burkinabè au sein d’institutions et d’organismes nationaux, sous-régionaux et internationaux.
Le Centre de Formalités des Entreprises (CEFORE) passage unique pour les entreprises qui doivent accomplir les formalités administratives nécessaires à la création, à l’extension ou à la reprise de sociétés, d’entreprises individuelles ou d’établissements secondaires. Le CEFORE a pour mission d’accompagner la création d’entreprises, de faciliter et simplifier les démarches du promoteur auprès des différentes administrations.
Les Centres de Gestion Agréés (CGA) de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso apportent une assistance comptable et fiscale ; assurent la formation des adhérents sur des méthodes modernes et adaptées en matière d’organisation et de gestion de leurs entreprises.
Le Burkina Faso regorge de gisements d’opportunités d’investissements, pour cela il a consacré un dispositif attractif d’incitation à l’investissement :
- Mise en place d’un cadre juridique et institutionnel intégré des investissements
- Promotion d’une stratégie des IED
- Renforcement du dispositif de sécurisation des investissements
- Suivi de la mise en œuvre des réformes
Des succès notables ont été enregistrés, en termes de facilitation du dialogue Etat/Secteur Privé et en termes d’amélioration de l’environnement des affaires.
Ces réformes ont permis de consolider la libéralisation de l’économie et de fluidifier les relations entre l’Etat et le secteur privé.
Le franc de la communauté financière africaine CFA est la monnaie utilisée au Burkina Faso, dans tout l’espace UEMOA et dans sept autres pays de l’Afrique centrale Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale CEMAC (XAF). Chaque union monétaire a sa propre banque centrale. Le CFA est arrimé à l'Euro à 1 Euro = 655,957 FCFA. Par l’intermédiaire des banques distributeurs automatique on peut facilement retirer de l’argent au Burkina. Il existe également des sociétés de transferts fiables permettant de fluidifier le secteur du transfert de monnaie.
La question de l’accès à la terre concentre encore une grande partie des efforts du gouvernement. Une série de mesures sur la déclaration et l’enregistrement de la propriété foncière ont été édictées. Les pouvoirs publics ont adopté une loi sur le régime foncier rural, après un long processus participatif engagé à la suite de l’adoption de la politique de sécurisation foncière en milieu rural en 2007. Un Guichet Unique du Foncier a été créé à Ouagadougou en Mai 2009 et la Direction Générale des Impôts a créé dans chaque chef-lieu de province une division fiscale chargée d’administrer la publicité foncière. Malgré ces avancées, l’inexistence de titres de propriété pour la quasi-totalité des agriculteurs, essentiellement des petits fermiers agricoles, et le manque de politique cohérente de compensation en matière d’expropriation continuent d’entraver l’amélioration du climat de l’investissement.
Il est possible de résoudre les éventuels litiges qui peuvent survenir par voie amiable, par judiciaire ou encore par arbitrage. Notons que le Centre d’Arbitrage, de Médiation et de Conciliation de Ouagadougou (CAMC-O) offre aux opérateurs économiques un cadre adéquat de règlement de leurs litiges en préservant l’intégrité de relations d’affaires. Sa mise en place renforce la confiance entre les opérateurs économiques burkinabè et leurs partenaires étrangers et permet aussi de désengorger les juridictions étatiques.
Le «Programme d’amélioration du climat des affaires», porte principalement sur la simplification du régime de délivrance des «licences
d’affaires» et sur la mise en œuvre des actes révisés de l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires (OHADA). Un comité des réformes économiques sur le climat des affaires (CERCA) a
été créé au niveau du Premier Ministère pour accompagner le processus. Tout cela a eu pour conséquence, un regain d’intérêt manifesté chez les investisseurs privés pour notre pays. Et les succès
de la conférence internationale sur le financement de la SCADD, tenue à Paris et d’Africalia, organisée du 22 au 24 février 2012 à Ouagadougou, sont des témoignages forts édifiants.
Dans le domaine de la promotion industrielle, et selon le Premier ministre Luc Adolphe TIAO : «80 investisseurs ont reçu des autorisations pour implanter des unités industrielles qui généreront
environ 1 833 emplois permanents. En outre, 72 dossiers ont été traités en vue de l’octroi d’agréments au Code des Investissements, avec en perspective la création de 4 190 emplois
permanents».
Pour faire de l’industrie un secteur de création d’emplois et un vecteur de croissance, les autorités ont procédé à une réorganisation, et à l’extension et à la viabilisation des zones industrielles. De ce fait, l’Etat a dégagé une enveloppe financière de 1,5 milliard de francs CFA pour l’aménagement de 300 hectares à Ouagadougou et 192 hectares à Bobo-Dioulasso. Dans son discours sur la situation de la Nation, prononcé le 29 mars 2012 devant les députés, Luc Adolphe TIAO a affirmé qu’«en matière de promotion du commerce extérieur, en plus de notre participation aux négociations multilatérales et régionales, notre pays a organisé le 1er salon du coton et des produits dérivés à Ouagadougou, du 21 au 25 septembre 2011, en collaboration avec l’Organisation de la Coopération Islamique et participé à la 10e session du forum AGOA 2011 qui s’est tenue les 9 et 10 juin 2011 à Lusaka en Zambie». En plus de ces conditions attrayantes le Burkina Faso a, depuis plus d’une vingtaine d’années, renoué avec la démocratie. Toute chose dont les conséquences sont la stabilité politique symbole fort qui attire les investisseurs.
Les investisseurs étrangers ont les mêmes droits et devoirs que les investisseurs nationaux.
Dans sa quête permanente des voies et moyens pour améliorer la sécurité des investisseurs et de leurs investissements, le Burkina Faso a signé des conventions de protection des investissements avec plusieurs pays.
L’objectif de ces accords est d’encourager et de protéger les investissements étrangers, et d’instaurer un cadre légal qui définit les conditions de promotion et de protection des investissements effectués par les investisseurs, ressortissants d’un des pays parties à la convention. Ces accords assurent la protection de certains droits fondamentaux des investisseurs.
Dans le but de sécuriser les investisseurs et leurs investissements, les dispositions de droit commun prévoient :
La faculté d’acquérir les droits de toute nature utiles à l’exercice de leurs activités notamment :
La libre administration de son entreprise par tout investisseur : Dans le cadre des lois et règlements sont garantis aux personnes et entreprises régulièrement établies notamment :
Le droit à une protection identique Les entreprises étrangères bénéficieront de la même protection que les entreprises burkinabè, en ce qui concerne les propriétés commerciales et la propriété intellectuelle.
Le droit de transfert des capitaux et de leurs revenus La règlementation bancaire du Burkina, (issue de celle de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur les investissements et emprunts), dispose que les transactions sur valeurs mobilières, y compris les contrats d’options, ainsi que les placements de fonds, en substance, toutes les entrées de capitaux dans l’Union sont libres, excepté l’importation d’or.
Ce droit est garanti :
La liberté de change Les sorties de capitaux au titre des remboursements d’emprunts, de la liquidation d’investissements étrangers et des achats de contrats d’option sont libres. Tous les paiements courants à destination de l’étranger sont autorisés à titre général. En particulier sont garantis :
Le droit de bénéficier d’un régime douanier incitatif : Les matières premières destinées aux unités industrielles installées au Burkina Faso sont admises à la catégorie I du tarif des douanes au taux de 5%. En outre, toute entreprise qui réalise au Burkina Faso des investissements productifs (activités de production, de conservation, de transformation d’une matière première en produit finis ou semi finis, de prestations de services) peut bénéficier d’entrepôt sous douane, conformément au code des douanes.
Les droits consacrés par les conventions Dans sa volonté d’améliorer la sécurisation et la protection des droits fondamentaux des investisseurs, le Burkina Faso a adhéré aux principaux traités de garanties et de protection des investissements (MIGA, CIRDI, CNUDCI, CCI, CCJA de l’OHADA , ITIE…) et signé de nombreux accords bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements avec plusieurs pays. Ces conventions et traités consacrent :
Le cadre théorique favorable d’ouverture à l’IED, la volonté politique, à en juger par les engagements internationaux du Burkina, et la détermination à aller à l’intégration dans le cadre des ensembles sous régionaux (UEMOA , CEDEAO) ont considérablement réduit les risques.
En effet, le Burkina Faso a adopté plus de 176 mesures de réformes pour améliorer son climat des investissements. Ces réformes ont permis des avancées significatives en matière de sécurisation des investisseurs et ont hissé le Burkina Faso au rang des 10 meilleurs réformateurs du monde selon le rapport Doing Business 2009, champion mondial en matière de dérèglementation du marché du travail, avec un leadership incontesté parmi les pays de l’UEMOA et de l’espace OHADA depuis trois ans. Ces efforts ont valu au pays d’obtenir le prix d’encouragement 2007 de la Banque Mondiale, pour les progrès réalisés dans la conduite des réformes pour l’amélioration du climat des affaires. L’amélioration continue du cadre macroéconomique est liée à :
- La volonté politique affichée des plus hautes autorités du pays, principalement du Président du Faso, à booster l’investissement et la croissance ;
- Au cadre macro économique durablement assaini (une forte croissance du PIB ces dix dernières années, avec une inflation maîtrisée ; une stabilité monétaire assurée par la parité fixe du franc CFA par rapport à l’Euro et l’appartenance à une Union Economique et Monétaire (UEMOA) ;
- L’option clairement affichée pour une économie libérale qui s’est traduite par la libéralisation du commerce et des prix ;
- la révision de l’ensemble du dispositif législatif et réglementaire des affaires ;
- l’adoption d’un code de travail garantissant la liberté d’embauche, d’emploi et de licenciement ;
- la révision du Code des Investissements en 2010 pour le rendre plus attractif ;
- l’existence d’un Code Minier très attractif ;
- l’existence d’infrastructures économiques de bonnes qualités, notamment l’existence d’un réseau routier international de bon niveau, assorti d’un système de transit international performant, faisant du Burkina un carrefour des échanges des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO ;
- l’adhésion du Burkina à l’OHADA depuis 1998 avec comme objectif de remédier à l’insécurité juridique et judiciaire ;
- la mise en place du Programme Doing Business Better in Burkina Faso ;
- la création ou au renforcement des organismes d’appui au secteur privé.
L’attractivité du Burkina s’est construite sur la compétitivité globale de son économie depuis le réajustement monétaire du franc CFA, l’amélioration de l’environnement, la réhabilitation du système bancaire, la création d’un climat juridique propice dans le contexte du marché sous régional intégré et harmonisé. Sur le plan économique, les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre des réformes structurelles sont reconnus et soulignés par les partenaires au développement (gestion des finances publiques, mobilisation des recettes fiscales, augmentation de la productivité du secteur coton, amélioration du climat des investissements). Ces efforts ont permis au Burkina Faso d’atteindre un niveau de performance économique appréciable. Le pays est devenu attractif du fait d’une croissance soutenue et durable et d’un environnement des investissements en perpétuel amélioration. Le système financier burkinabè repose très largement sur le secteur bancaire. Les banques sont en général suffisamment capitalisées. Le développement des infrastructures continue à figurer parmi les priorités des pouvoirs publics burkinabè. La stratégie de croissance accélérée et de développement durable SCADD élabore par les autorités burkinabè représente le cadre fédérateur de toues les politiques sectorielles de croissance économique.
La décentralisation est une réalité au Burkina Faso. La vie politique est marquée par le multipartisme. Le parti du Président COMPAORE est majoritaire à l’assemblée nationale. L’actualité politique porte sur la mise en place du sénat. Cet objectif politique n’acquiert pas encore l’adhésion de l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile. Ces deux dernières années ont été marquées par des incidents de moindre portée relatifs au lutte syndicales et estudiantines exigent des meilleures conditions de vies et de travail. Les élections législatives et municipales couplées du 2 décembre 2012 ont redessiné la carte politique du pays. L’Union pour le progrès et le changement (UPC), jeune parti politique, qui participait pour la première fois à des élections, est devenue la deuxième force politique. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir, a confirmé sa suprématie sur l’échiquier politique avec 70 députés sur un total de 127 (soit 55, 1% des sièges). Cette suprématie se reflète également au niveau municipal. Le climat politique et social reste marqué par des tensions, la mise en place du Sénat ayant notamment divisé la classe politique burkinabé. Des concertations sont organisées avec les différences couches sociales, les communautés religieuses afin de préserver la paix sociale.
La corruption s’affiche encore comme le frein majeur au développement harmonieux du Burkina. Connu de tous, le phénomène perdure pourtant. Et même qu’il continue de faire beaucoup de maux à la société.La corruption entraine l’augmentation des dépenses publiques, la réduction des recettes fiscales, une mauvaise allocation des ressources publiques, un effet répulsif qu’elle produit sur les investisseurs, la suppression de la compétition économique, le renchérissement des coûts des prestations et des fournitures et aggrave l’endettement du pays, par son impact négatif sur le tourisme.Le Burkina Faso dispose d’agences gouvernementales autorisées à lutter contre la corruption et la fraude. Cas du REN-LAC, la cour des comptes.
Accords bilatéraux :
Accord signé avec le Royaume des Pays-Bas, République de Guinée, la République Fédérale Islamique des Comores, le Bénin, la Malaisie, la Chine, la Belgique, Ghana, la Mauritanie, la République Fédérale d’Allemagne la Tunisie QATAR France la République de Corée, Royaume du Maroc, le Luxembourg ; Kampala (Ouganda).
Conventions fiscales :
- Convention France-Burkina
- Convention fiscale UEMOA
Dans l’exercice de leurs activités professionnelles, les employeurs et travailleurs étrangers sont soumis aux lois et règlements burkinabé. Ils peuvent faire partie d’organismes professionnels de défense dans le cadre des lois et règlements burkinabé. Ils doivent se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité et aux normes définies par les textes en vigueur. Les relations entre employeurs et employés sont régies par le code du travail.
Le président du Faso a inauguré en 2010 le port sec de Bobo-Dioulasso la seconde ville du Burkina Faso et située à 360 km. Le port sec de Bobo-Dioulasso, la seconde ville du Burkina Faso a réalisé 64,4 milliards de francs CFA de recettes douanières en 2012 exploitation de la plateforme multimodale située sur la ligne ferroviaire Abidjan-Ouagadougou, a permis à la CCI-BF d'engranger 646,1 millions de francs CFA en 2012, contre 332 millions de francs CFA en 2010, à l'ouverture du port sec. Le trafic total est passé de 244 500 à 407 200 tonnes sur la même période. Le fret transitant par cette plateforme implique plusieurs axes routiers menant en Côte d'Ivoire, au Mali, au Niger et au Ghana. Le port sec est une plate-forme multimodale de 15 hectares qui comprend un magasin sous-douane d'une superficie de 2550 m2, un magasin hors douane d'une superficie de 2625 m2, un terre-plein sous douane de 36 500 m2 capable d'accueillir près de 270 camions. Un autre terre-plein d'une superficie de 16 000 m2 pouvant accueillir 102 camions, est réservé au trafic en transit. Le troisième terre-plein, d'une superficie de 8000 m2, peut accueillir 48 camions. La plate-forme possède surtout un terminal à conteneurs de 15000 m2. Le port est attendu dans les prochaines années, la réalisation du second volet du port sec, qui est le port franc (zone non soumise aux droits de douane).
Le Burkina Faso encourage les Investissements Directs Etrangers (IDE) et offre des avantages juridiques et fiscaux tels que la possibilité pour une entreprise étrangère de posséder 100% des parts d'une entreprise locale. Cependant, les investissements dans les secteurs comme l'exploitation minière, les télécommunications, les services financiers et l'électricité sont soumis à réglementation.
D’importantes réformes sont actuellement menées pour faciliter le retour des investisseurs dans le pays. Le Burkina Faso est éligible à la subvention Millenium Challenge Account (financé par le gouvernement américain), qui pourra accroître l'investissement dans le capital humain du pays.
Le pays dispose d'une économie favorable aux échanges et ses infrastructures sont jugées satisfaisantes. Cependant, la localisation géographique (pas d'accès à la mer), le manque de ressources naturelles et la faiblesse du secteur industriel constituent d'importants freins pour les investisseurs. Enfin, le climat des affaires reste de piètre qualité, le pays étant classé 150e par le classement Doing Business 2012 de la Banque Mondiale. En 2012, cette dernière a financé un projet visant à améliorer le climat des affaires (gouvernance, transparence et création d’un code minier). Le secteur minier attire la plupart des investissements et la prospection de nouveaux gisements est en augmentation. Le sol du Burkina Faso recèle de l’or mais aussi du zinc et du manganèse (une mine doit être ouverte pour exploiter ce minerais).
Les principaux investisseurs sont le Liban, la Libye et la France (70% des IDE).
COMPARAISON INTERNATIONALE DE LA PROTECTION DES INVESTISSEURS
|
Burkina Faso |
Afrique sub saharienne |
Etats-Unis |
Allemagne |
Index de transparence des transactions* |
6,0 |
5,0 |
7,0 |
5,0 |
Index de responsabilité des managers** |
1,0 |
4,0 |
9,0 |
5,0 |
Index de pouvoir des actionnaires*** |
4,0 |
5,0 |
9,0 |
5,0 |
Index de protection des investisseurs**** |
3,7 |
4,5 |
8,3 |
5,0 |
Source : Doing Business - dernières données disponibles.
Note: *Plus l'index est grand, plus les transactions sont transparentes. **Plus l'index est grand, plus les managers sont personnellement responsables. *** Plus l'index est grand, plus les actionnaires ont le pouvoir de défendre leur droit. **** Plus l'index est grand, plus la protection des actionnaires est importante.
2010 |
2011 |
2012 |
|
Flux d'IDE entrants (millions USD) |
35 |
42 |
40 |
Stocks d'IDE (millions USD) |
353,9 |
382,0 |
430,7 |
Indicateur de performance*, rang sur 181 économies |
166 |
176 |
- |
Indicateur de potentiel**, rang sur 177 économies |
- |
151 |
- |
Nombre d'investissements greenfield*** |
3,0 |
4,0 |
- |
IDE entrants (en % de la FBCF****) |
1,7 |
1,8 |
1,4 |
Stock d'IDE (en % du PIB) |
4,0 |
3,8 |
4,2 |
Source : CNUCED - dernières données disponibles
Note : * L'indicateur de Performance de la CNUCED est basé sur un ratio entre la part du pays dans le total mondial des IDE entrants et sa part dans le PIB mondial. ** L'indicateur de Potentiel de la CNUCED est basé sur 12 indicateurs économiques et structurels tels que le PIB, le commerce extérieur, les IDE, les infrastructures, la consommation d'énergie, la R&D, l'éducation, le risque pays. *** Les investissements greenfield correspondent à la création de filiales ex-nihilo par la maison mère. **** La formation brute de capital fixe (FBCF) est un indicateur mesurant la somme des investissements, essentiellement matériels, réalisés pendant une année.
Taux sur la valeur ajoutée (TVA) : 18%
Impôt sur les sociétés : 27,5%
Les retenues à la source
Intérêts: 25%,
Dividendes: 12,5%,
Royalties: 5/20%.
Les accords bilatéraux
Le Burkina Faso et la France sont liés par une convention fiscale qui a été signée le 11 août 1965 et ratifiée le 15 février 1967.
Les contributions sociales payées par l'employeur : 16%
Comparaison internationale de la fiscalité des entreprises
|
Burkina Faso |
Afrique sub saharienne |
Etats-Unis |
Allemagne |
Nombre de paiements de taxes par an |
46,0 |
39,0 |
11,0 |
9,0 |
Temps requis pour les formalités administratives en heures |
270,0 |
319,0 |
175,0 |
207,0 |
Montant total des taxes en % des profits |
43,6 |
57,8 |
46,7 |
46,8 |
Source : Doing Business - dernières données disponibles.
Les opportunités d'investissement
Les appels d'offres, les projets et les marchés publics
Créer une entreprise
Les procédures de création d'entreprise
Créer une entreprise |
Burkina Faso |
Afrique sub saharienne |
Procédures (nombre) |
3,00 |
8,00 |
Temps (jours) |
13,00 |
34,00 |
Source : Doing Business.
La maison de l'entreprise du Burkina Faso a contribué au développement des entreprises et à la création d’un guichet unique abritant le Centre de formalités des entreprises (CEFORE) pour faciliter la création d'entreprises, le Centre de facilitation des actes de construire (CEFAC) pour la délivrance des permis de construire. Les formalités de créations d’entreprises (entreprise individuelle ou société) ont été simplifiées. Les CEFORE ont pour objectif de permettre aux opérateurs économiques nationaux et étrangers, personnes physiques ou morales, d’accomplir en un même lieu, devant un seul interlocuteur, dans un délai suffisamment réduit (maximum 7 jours ouvrables), l’ensemble des formalités et déclarations auxquelles ils sont tenus par la loi et les règlements en vigueur dans les domaines juridique, social, fiscal liés à la création, à l’extension ou à la reprise d’entreprises, de sociétés, de groupements d’intérêt économique ou de succursales étrangères.
L’économie du Burkina est dépendante de la production agricole, des exportations d’or (dont la production a atteint un niveau record au cours des trois dernières années) et de celles de coton (longtemps le principal produit d’exportation). Le pays reste vulnérable aux chocs exogènes comme une mauvaise pluviométrie, les crises financières et pétrolières internationales et l’instabilité régionale.
Aspects conjoncturels : L’économie renoue avec la croissance après une période difficile.
Crise Alimentaire en 2005 : Près de 90% de la population vit de l’agriculture de subsistance, de ce fait le pays est très vulnérable aux aléas climatiques. La campagne agricole de 2004/2005 avait été très sévèrement affectée par une forte sècheresse après l’invasion acridienne de 2004 qui avait réduit les stocks vivriers de la population. L’insuffisance de la campagne agricole a été amplifiée par le comportement de stockage spéculatif, ainsi qu’un effet de contagion sous régional dû à une hausse des exportations des produits vivriers vers le Mali et le Niger également touchés par la sècheresse. Une telle situation de pénurie alimentaire a produit, mis à part l’effet d’instabilité macroéconomique sur les prix des produits alimentaires (Taux d’inflation global jusqu’à 10% en 2005), de graves effets sur le développement humain et ainsi sur le potentiel de croissance du pays.
Ralentissement Economique : Cette période a été d’autant plus difficile que la hausse durable du prix du pétrole ainsi que les effets retardés du conflit ivoirien rendaient impossible l’utilisation de la voie ferrée vers le port d’Abidjan empêchant ainsi le fonctionnement habituel de l’économie. Cependant, la capacité d’adaptation des acteurs économiques a été surprenante : ils ont réduit l’utilisation des transports motorisés et sont parvenus à exporter vers d’autres pays maritimes par la route à plus de 80 % depuis 2003 (seulement 37% auparavant).
Croissance Retrouvée : La bonne saison des pluies en 2005 a permis de retrouver une production
vivrière largement suffisante, réduisant la pression sur les prix alimentaires ainsi qu’une excellente récolte cotonnière payée à bon prix au producteur (malgré des cours mondiaux bas, entraînant un large déficit pour les 3 sociétés cotonnières qui organisent l’approvisionnement des planteurs en intrants et achètent l’intégralité de la récolte à prix minimum garanti) ont permis de retrouver un taux de croissance fort (supérieur à 5%) en 2005. Ces bons résultats ont été maintenus en 2006 et devraient d’après toutes les études en faire au moins autant en 2007 et 2008 (sous réserve de bonnes conditions climatiques notamment de pluviométrie suffisante).
La zone franc réalise 60 % de son commerce extérieur avec les pays de l'Union européenne. La majorité de ces échanges n'est donc pas affectée par la fluctuation du dollar. Mieux encore, les opérateurs économiques n'ont aucun risque de change, ce qui est bon pour les affaires. D'une façon générale, la stabilité monétaire et la garantie de l'euro ont permettent de juguler l'inflation en zone franc.
Les banques dominent largement le système bancaire, représentant environ 90% des actifs du système financier. Comportant 12 banques commerciales, le secteur bancaire fait l’objet d’une forte concentration, avec les trois plus grandes banques détenant près de 60 % de tous les actifs du secteur financier. Les banques sont généralement suffisamment capitalisées, mais elles demeurent vulnérables en raison de la concentration excessive des risques dans le secteur du coton dont les cours varient substantiellement. La position du gouvernement dans le système bancaire, une source de vulnérabilité dans le passé, semble avoir été stabilisé et la conformité aux normes prudentielles régionales s'est marginalement améliorée. A la fin de juin 2009, bien qu'aucune des banques n'ait répondu aux ratios des structures prudentielles, 11 banques ont maintenu un ratio d'adéquation des fonds propres au delà du niveau minimum prudentiel, alors que 9 étaient conformes au capital statutaire minimum et 8 répondaient à des exigences prudentielles de liquidité. Cependant, alors que le ratio capital réglementaire/actifs-risques pondérés demeure consistent à 12,4%, le ratio Prêts à faible rendement bruts/prêts totaux a fléchi de 15,8% en décembre 2008 à 19,4% en juin 2009. Le crédit bancaire au secteur privé a également diminué de 2,3 pour cent, reflétant une attitude de prudence. Le revenu et la rentabilité se sont améliorés, avec des bénéfices après impôt sur les actifs moyens et des capitaux propres augmentant de -0,5% et de -4,7% à 0,5 pour cent et à 7,1% respectivement au cours de la même période.
Le Burkina, longtemps épargné par l’onde de choc des crises politico-militaire de la sous région ouest africaine, risque une détérioration de son climat politique à l’horizon 2015, ce qui le rendrait beaucoup plus vulnérable.
L’un des premiers risques pour le pays est donc de se retrouver, en cas de départ mal encadré de Blaise Compaoré, face à une situation
similaire à celle de la Côte d’Ivoire des années 1990, aspirée par le vide laissé par la mort de Félix Houphouët-Boigny après 33 ans de pouvoir et l’autre étant celui de l’explosion sociale est
qui pèse sur le pays.
Pour éviter le pire, le chef de l’Etat burkinabè, dont le dernier mandat s’achève en 2015 et qui ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions, dispose d’un peu moins de trois ans pour
préparer son départ et éviter ainsi une bataille de succession ou une nouvelle fronde populaire.
Au moment ou l’opposition politique et les syndicats rejettent la création d’un Sénat, perçu comme un moyen pour le président de modifier la constitution afin de briguer un autre mandat, Blaise
Compaoré ne s’est toujours pas exprimé sur ses véritables intentions.
L’économie reste fortement tributaire des activités agro-sylvo-pastorales et de l’exploitation des ressources minières. Outre l’exploitation minière qui ne cesse de prendre de l’importance au fil des années, la pression qu’exerce le croît démographique de 3.1 %, l’un des plus élevés de la sous-région, sur une agriculture extensive, est un risque majeur pour la dégradation accélérée de l’environnement dans un contexte d’aléas climatiques récurrents.
Air France
493, Avenue de la nation
01 BP 116 OUAGADOUGOU
Tel :(00226) 50 49 15 15 OU 50 30 63 65
Fax : (00226) 50 31 22 06
Email : mail.bluebiz.oua@air france.fr
Site Web : www.airfrance.com
Air Cote Ivoire
Avenue Kwamé Nkrumah
01 BP 1459 Ouagadougou 01
Tél : (+226) 50 492 342 / 96
Fax : (+226) 50 31 45 17
Email : reservation@aircotedivoire.com
Site Web: www.aircotedivoire.com
Air Mali (groupe celestair)
01 BP 1459-OUAGADOUGOU 01
Tel :(00226) 50 49 23 45 OU 50 49 23 46
Email : ouagadougou@air-mali.com
Sénégal Air lines
R.C Immeuble Armelle, Secteur 5,
Avenue de l'UEMOA, Ouagadougou.
Bureau : +226 50 33 21 78 / 79
Portable: +226 70 85 86 42
Asky
Avenue Léo Frobenius, quartier ZACA
Tel : (00226) 50 33 12 37 OU 50 33 12 38
Email : ouakpcto@flyasky.com
Site Web : www.flyasky.com
Brussels Airlines
01 BP 4402 OUAGADOUGOU
Tel :(00226) 78 55 34 35
Fax :(00226) 50 33 14 47
Email : souleymane.coulibaly@brusselairlines.com
Site : www.brusselsairlines.com
Ethiopian Airlines
Avenue Kwame N’krumah
01 BP 4883 OUAGADOUGOU 01
Tel :(00226) 50 30 10 24/25
Email 1 :LemmaY@ethiopianairlines.com
Email 2 :OuaApt@ethiopianairlines.com
Site Web : www.ethiopianairlines.com
Royal Air Maroc
1058, avenue Kwame N’krumah
01 BP 5370 OUAGADOUGOU 01
Tel :( 00226) 50 30 50 81
Fax :( 00226) 50 30 60 34
Site Web: www.royalairmaroc.com
Kenya airways
Agence aeroports
Air algerie
398, avenue Kwame N’krumah
01 BP 51 OUAGADOUGOU 01
Tel: (00226) 50 31 23 01/02
Fax :(00226) 50 31 56 61
Email: contacts@airalgerie.dz
Site Web: www.airalgerie.dz
Air Burkina (groupe celestair)
29, avenue de la nation immeuble air Burkina
01 BP 1459 Ouagadougou 01
Tel :(00226) 50 49 23 23 OU 50 49 23 30
Fax :(00226) 50 31 45 17 OU 50 31 31 65
Email : resa@airburkina.br
Email : ouaga@airburkina.bf
Site Web : www.air-burkina.com
Il est obtenu sur demande à l’administration centrale en charge de l’immigration représenté par la Division de la Migration(DM), des postes de police frontières terrestres et aériennes, des ambassades ou représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger.
Tarif
0- transit (1 à 3 jours)................................. 18 euros
1- court séjour (1 à 90 jours) une entrée :………………………………….....35 euros
2- court séjour (1 à 90 jours) plusieurs entrées :……………………………...……45 euros
3- long séjour (maximum 6 mois) une entrée :…………………………………....50 euros
4- long séjour (maximum 6 mois) plusieurs entrées :.………………………………..... 60 euros
5- long séjour (maximum 12 mois) une entrée :………………………………....….65 euros
6- long séjour (maximum 12 mois) plusieurs entrées :…………………………………...75 euros
7- long séjour (plus d’un an) une entrée :……………………......……....…...90 euros
8- long séjour (plus d’un an) plusieurs
entrées :…………………………….…..100 euros
Ouagadougou :
Azalaï Hôtel
Secteur N°4
Avenue de la résistance du 17 mai
Avenue du président
Aboubacar Sangoule Lamizana
01 BP 127 Ouagadougou 01
Tel :(00226) 50 30 60 00 OU 50 30 60 63
Fax :(00226) 50 30 67 67
Email: independace@azalaihotels.com
Site Web : www.azalaihotel.com
Dragon hôtel
Rue des poètes
Quatier barrage, a proximite de silmande
Tel : (00226) 50 31 07 88
Joly Hôtel
02 BP 6149,Ougadougou 02
Tel : (00226) 50 37 62 57 OU 50 37 62 58
Fax : (00226) 50 37 62 59
Email : info@jolyhotel.bf
Email :jolyhotel.ouaga200@fasonet.bf
Site Web :www.jolyhotel.bf
Hôtel Amiso
198, avenue Thevenoud
01 BP 1363 OUAGADOUGOU 01
Tel : (00226) 50 30 86 74 /77 OU 50 31 51 60/81
Fax :(00226) 50 30 86 78
Email : hotel-amiso@hotmail.com
Site Web : www.hotel-amiso.com
Hôtel Palm Beach
Avenue kwame n’krumah
01 BP 5557 OUAGADOUGOU 01
Tel: (00226) 50 31 09 91 OU 50 31 68 29
Fax:(00226) 50 31 68 39
Email : hotelpalmbeach@fasonet.bf
Email : resapalmbeach@fasonet.bf
Site Web : www.palmbeach-burkina.com
Hôtel Silmande
Route de Kaya (pres du barrage n°3)
01 bp 4733 Ouagadougou 01
Tel : (00226) 50 35 60 05
Fax : (00226) 50 35 60 54
Email : reception@hotels-ilmande.com
Email : reservations@hotel-silmande.com
Hôtel Yibi
2079, Avenue Kwamé N’Krumah
10 BP, 13976 Ouagdougou 10
Tel : (00226) 50 30 73 23 / 70 71
Fax : (00226) 50 30 59 00
Email : yibi.hotel@fasonet.bf
Site web : www.yibihotel.com
La Palmeraie
Avenue Agostino Neto
Ouagadougou 1873
Tel : (00226) 50 39 96 90
(00226) 50 30 48 90
Email : resa_palmeraie@giganet.org
Laïco Hôtel
Laïco Ouaga 2000 Hôtel
Avenue Pascal Zagré
01 BP 1603 Ouagadougou 01
Tel : (00226) 50 49 98 00
Cel :(00226) 76 86 26 90
Fax : (00226) 50 49 98 02
Email : reservations@laico-ouaga2000.com
Site web : www.laicohotels.com
Le Faso Hôtel
Avenue du Président Saye Zerbo
Tel : (00226) 50 33 07 89
(00226) 50 33 07 90
L’excellence Hôtel
339 rue Mariam Derme
02 BP 5544 Ouagadougou 02
Tel : (00226) 50 33 13 67
Fax : (00226) 50 33 18 66
Email : excellence.hotel@fsonet.bf
Pacific Hôtel
Avenue d l’UEMOA
01 BP 5818 Ouagadougou 01
Tel : (00226) 50 31 30 37
: (00226) 50 30 65 42
Fax : (00226) 50 31 30 39
Email : pacifichotel@fasonet.bf
Splendid Hôtel
Avenue Kwamé N’Krumah
01 BP 1715 Ouagadougou 01
Tel : (00226) 50 31 72 78 / 79 / 82
Fax : (00226) 50 31 72 91
Email: info@le-splendid.com
Site web: www.le-splendidhotel.com
Le Pavillon vert
Quartier Dapoya, secteur 12
81 Avenue de la Liberté
02 BPV5098, Ouagadougou 02
Tel : (00226) 50 31 06 11
Relax Hôtel
Avenue de la Nation, Porte 570 01 BP 567
Ouagadougou 01 BURKINA FASO
Tél: 226 50 31 32 33 / 31
Fax: 226 50 33 23 44
Email: relax.hotel@fasonet.bf
Site web: www.groupe-soyaf.com/relax-ouaga
Palace Hotel
01 BP 567 Ouagadougou 01
Tel: (00226) 50 37 50 60
Fax: (00226) 50 33 23 44
Email: relax.hotel@fasonet.bf
Site web: www.groupe-soyaf.com/palace
RAN Hôtel Somketa
01 BP 1808 Ouagadougou 01
Tél: (00226) 50 30 61 06
(00226) 50 30 61 07
(00226) 50 30 61 08
Fax : (00226) 50 30 28 32
E-mail: ouaga@ran-hotels-somketa.com
Site Web : www.ran-hotels-somketa.com
Bobo Dioulasso :
Les 2 Palmiers
01 BP 2560
Tel (00226 20 97 27 59
Hôtel de l’entente
01 BP 1346
Tel : (00226 20 97 72 05
Lauberge
685 rue Guillaume Ouedraogo
01 BP 329
Tel : (00226) 20 97 17 67/68
(00226) 20 97 14 26
Fax : (00226) 20 97 21 37
Relax Hôtel
01 BP 115
Tel : (00226) 20 97 22 27
(00226) 20 97 00 96
Fax : (00226) 20 97 21 37
Ran Hôtel Somkieta
01 BP 50
Tel : (00226) 20 97 09 00
(00226) 20 98 18 46
Fax : (00226) 20 98 18 45
Hôtel Pacha
Rue Pépin Malherbe
01 BP 293
Tel : (00226) 20 98 09 54
Hôtel Watinoma
BP 1219
Tel : (00226) 20 97 20 82
Hôtel renaissance
01 BP 1092
Tel : (00226) 20 98 23 21
Hôtel Teria
Rue Alwata Diawara
01 BP 3307
Tel : (00226) 20 97 19 72
Hôtel Royal
01 BP 640
Tel : (00226) 20 97 12 29
Hôtel Soba
01 BP 185
Tel (00226) 20 97 10 12
Le Centre Médical International (CMI)
Le centre Médical International (ex Centre Medico-Social français (CMS)) est un établissement de soins autonome à but non lucratif. Il est ouvert à tous.
Depuis le 1er juillet 2007, le CMI est géré par une association de droit burkinabè, l’AIS (Association internationale de santé).
Le bureau de l’AIS à établi un plan médical pour le CMI qui propose ainsi:
· une équipe composée de 2 médecins (urgentiste et généraliste), d’infirmières, d’une kinésithérapeute, d’une psychologue, d’une orthophoniste et d’une psychomotricienne ;
· un accès à des consultations de médecine générale, des soins infirmiers et des prestations médicales de qualité ;
· une permanence 24H/24 pour la prise en charge des urgences médicales adultes et enfants ;
· une garantie aux patients du meilleur parcours de soins possibles selon les besoins, en les orientant ou en les accompagnant dans le réseau local des medecins spécialistes, en organisant une évacuation sanitaire, ou en les adressant à des références appropriés à l’extérieur du pays ;
· un plateau technique autonome d’hospitalisation permettant une observation, une hospitalisation courte, des soins intensifs et les gestes de réanimation nécessaires pour une stabilisation avant une évacuation sanitaire ;
· un équipement aux standards européens : un poste de déchoquage pour les urgences, 4 lits d’hospitalisations, une ambulance et le matériel mobile de réanimation pré-hospitalière, un défibrillateur, moniteur de réanimation, respirateur, pharmacie hospitalière d’urgence, thrombolyse, Electrocardiogramme, Oxygène, laboratoire pour tests rapides du paludisme (QBC).
Horaire et contacts
Le CMI et ouvert le lundi, mercredi et vendredi de 7H30 à 12H30 et de 15H00 à 18H00. Le mardi et jeudi de 07H30 à 18H00. Le samedi de 9H00 à 12H00.
En dehors des heures d’ouverture, un répondeur téléphonique vous renseignera au Tel : (00226) 50 30 66 07 et (00226) 76 19 99 99
La garde est assurée 24H/24 et 7j/7
Questions administratives :
e-mail : cmi.ouaga@gmail.com
questions médicales :
e-mail : cmi.medecin@gmail.com
Tarifs
Adhésion
Famille résidente : 30 000 F CFA
Personne seule résidente : 15 000 F CFA
Consultation : 15 000 F CFA – pendant les horaires de consultation (tarif adapté au tarif français en vigueur, susceptible d’être revu à la hausse).
CLINIQUE DU PLATEAU
04 BP. 444 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 43 71 71 & 70 11 28 28
CLINIQUE EL FATEH SUKA
04 BP. 8297 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 43 06 00
(226) 50 43 12 43
CLINIQUE LAFIASO
01 BP. 6478 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 38 35 93
(226) 50 38 35 93
CLINIQUE LES FLAMBOYANTS
... - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 30 76 00
(226) 50 30 76 00
cabinetmedical.bf@liptinfor.bf
CLINIQUE MEDICALE AVICENNE
04 BP. 947 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 40 02 95 65
cliniquemedicaleavicenne@msn.com
CLINIQUE NOTRE DAME PAIX
01 BP. 5666 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 35 61 53
(226) 50 35 61 57
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE LA LUMIERE
06 BP. 9950 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 33 50 74
(226) 50 33 50 74
CLINIQUE OPHTALMOLOGIQUE LA PROVIDENCE
04 BP. 8054 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 34 41 03
CLINIQUE SIMIGNA
01 BP. 4062 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 36 27 87 & 70 15 53 87
(226) 50 36 38 32
HOPITAL DU BON COEUR
... - COUPELAS - BURKINA FASO
(226) 78 18 56 48
(226) 78 18 57 48
HOPITAL SANOU SOURO
- BOBO DIOULASO - BURKINA FASO
(226) 20 97 00 44 & 20 97 01 43
POLYCLINIQUE DU CENTRE
01 BP. 403 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 48 47 16
(226) 50 48 47 18
POLYCLINIQUE SANDOF
09 BP. 1201 - OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
(226) 50 36 09 06
(226) 50 36 09 08
POLYCLINIQUE YENTEMA
01 BP. 4759 - OUAGADOUGOU 01 - BURKINA FASO
(226) 50 33 70 70
(226) 50 31 69 69
Numéros d’urgence :
Dr Aviton : 70 20 5 60 6
Sapeur Pompier
Tel : (00226) 18 ; 112 ; 16 ; 15
Police :17
Ouagadougou :
FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou) : se tient dans la dernière semaine du mois de février des années impaires
SIOA (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou) : se tient dans la dernière semaine du mois d’octobre des années paires
DIALOGUES DE CORPS : se tient chaque deux an pendant le mois de décembre
RECREATALES : se tient tous les ans en début novembre
JAZZ A OUAGA : se tient tous les ans entre fin avril et début mai.
OUAGA HIP HOP : se tient chaque année en octobre
FESTIVAL CINE DROIT LIBRE : se tient tous les ans
FESTIVAL BONANE
FITMO (Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou) : se tient tous les ans
FESTIVAL YELEEN : se tient au moment des fêtes de Noel
FESTIVAL ROCK A OUAGA : se tient tous les ans, courant mars-avril
Bobo Dioulasso :
SNC (Semaine Nationale de la Culture) : se tient dans la dernière semaine du mois de mars des années paires
LA FETE DES MASQUES : se tient 5 à 6 fois dans l’année
FESTIVAL N’YOGONBEN
Koudougou
NAK (Les Nuits Atypiques de Koudougou) : se tient tous les ans dans la dernière semaine du mois de novembre
Dédougou
FESTIMA (Festival des Masques de Dédougou)
Les jours et dates ci-après sont institués comme fêtes légales au Burkina Faso :
- le 1er Janvier ;
- le 3 Janvier ;
- le 8 Mars ;
- le 1er Mai ;
- le 5 Août ;
- le 11 Décembre ;
- le jour de Noël ;
- le jour de Pâques ;
- l’Ascension ;
- l’Assomption ;
- Toussaint ;
- le jour de Ramadan ou Aïd el Segneir;
- le jour de Tabaski ou Aïd el Kabir ;
- le Mouloud.
Les jours et dates ci-après, marque des évènements à caractère historique pouvant donner lieu à des cérémonies commémoratives :
- le 4 Août ;
- le 15 Octobre;
- le 30 Mars
Les jours et dates de fêtes légales sont obligatoirement chômés et payés sur toute l'étendue du territoire national.
La monnaie utilisée est le franc
CFA.
Taux fixe (arrondi) : 100 F.CFA = 0,15 €, 1 € = 655 F.CFA.
Cartes de paiement
On peut facilement retirer de l'argent avec la carte Visa, par exemple aux distributeurs automatiques des banques BICIAB (groupe BNPParibas), SGBB(groupe Société
Générale)et BOA (Banque of Africa Burkina) présentes un peu partout à travers le pays, à l'exception du grand nord et de
l'extrême sud-est. Ces distributeurs se trouvent généralement en façade des agences bancaires, dans un petit local fermé et gardé 24h/24.
- Seuls les hôtels de luxe et quelques grandes boutiques d'artisanat cossues acceptent les cartes comme moyen de paiement.
La carte MasterCard n'est quasiment pas acceptée dans le pays, sauf aux distributeurs des agences de
la Banque Atlantique à Ouaga et Bobo seulement.
www.ontb.bf